Âge : 32 ans
Temps de Sobriété : 4 ans
Réussite personnelle après la thérapie (familiale, carrière professionnelle, etc.) : Obtenir la garde de mon enfant, suivre mon plan de vie à la lettre, maintenir mes acquis, obtenir un rehaussement de poste à temps plein permanent en tant qu’infirmière.
Appréciation de son séjour thérapeutique : Le plus difficile en thérapie, c’est de ne pas se saboter, de suivre les règles sans essayer de les contourner. Apprendre à gérer le bonheur et à vivre avec beaucoup de gens.

Âge : 43 ans
Temps de sobriété : 18 ans
Réussite personnelle après la thérapie (familiale, carrière professionnelle, etc.) : Autonomie. Régler mes dettes et rétablir mon crédit. Retourner à l’école et obtenir un premier diplôme (Attestation d’études collégiales). Fonder une famille. Devenir capitaine de bateau. Faire un travail que j’aime.  Avoir mon propre voilier et voyager avec. Courir un marathon. Faire un triathlon longue distance.
Appréciation de son séjour thérapeutique :
Un peu avant de commencer ma thérapie au Rucher, j’en étais venu à croire que la plupart des gens avaient compris quelque chose de la vie que je n’arrivais pas à saisir. Pour plusieurs raisons, parce que j’avais une basse estime de moi, une grande peur du rejet, j’ai longtemps cherché la vérité dans les autres… en imitant les autres, en cherchant leur approbation, en faisant tout pour plaire aux autres. Mais surtout, je crois que je cherchais un chemin déjà tracé, une route à suivre pour le bonheur. J’ai donc longtemps marché sur la route des autres, fait des choix pour leur plaire. J’ai tellement fait ça toute ma vie, que je ne savais même pas que c’était le chemin des autres que je suivais. Encore pire, je ne savais pas que j’avais mon propre chemin, ma propre vérité. Ce fut pour moi le plus grand sentiment de liberté de découvrir ma route et de voir qu’elle était tout aussi valable que celle des autres. Au Rucher, j’ai appris à rester sur ma route et à m’écouter. C’est ce qui me permet de vivre sans le besoin de consommer et de fuir la réalité. Au quotidien, ce n’est pas toujours facile et j’ai besoin d’aide pour y arriver.